Cannabinoïdes synthétiques
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Les cannabinoïdes synthétiques sont des molécules de synthèse qui agissent d’une façon proche de celle des cannabinoïdes végétaux, naturellement présents dans le cannabis (comme le THC)[1].
Ce sont principalement des agonistes des récepteurs cannabinoïdes. La plupart ont été développés à des fins thérapeutiques (analgésie), d’autres ont été synthétisés dans le but de créer des alternatives légales au cannabis.
Les cannabinoïdes synthètiques sont la classe la plus importante des nouveaux produits de synthèse. Sur les 73 nouvelles substances de synthèses reportées par le EMCDDA en 2012, 30 étaient des cannabinoïdes de synthèse. De 2008 à mai 2013, 84 cannabinoïdes de synthèse ont été reportés par le système d’alerte européen.[2]
D’après le Baromètre 2014 1,7% des 18-64 ans ont déjà consommé des cannabinoides de synthèse en France. (Niveau d’usage similaire à l’héroïne)
Sommaire
Historique
Le premier « cannabis synthétique » se présentait sous forme d’un mélange de divers végétaux qui avaient été imprégnés de cannabinoïdes synthétiques. Il est apparu vers le milieu de années 2000 sous le nom de Spice[3] (Spice Gold, Spice Silver…). D’autres marques sont ensuite apparues (K2, Yucatan Fire, etc…). Ces produits n’ont véritablement gagné en popularité qu’à partir de la seconde moitié des années 2000.
nb= Pour ceux qui ont connu la saga de “Dune” de Franck Herbert , le nom “Spice” a été donnée en référence à la “Spice” du roman de science fiction, l’épice produite par la planète Arrakis , qui augmentait les capacités psychiques et permettait par exemple les voyages inter-stellaires.
Fin 2008, des analyses détectent dans ces mélanges la présence de cannabinoïdes de synthèse, notamment du CP-47,497-C8 et du JWH-018. Suite à des mesures visant à interdire ces composés dans plusieurs pays, les fabricants utiliseront alors de nouvelles molécules. En 2009 seront ainsi identifiés d’autres cannabinoïdes synthétiques comme le JWH-073, le JWH-019, le JWH-250, le JWH-398 ou encore le HU-210[4]. D’autres nouveaux composés seront régulièrement identifiés par la suite.
Composition
La plupart des poudres de cannabinoïdes synthétiques qui sont utilisés dans les «legal high» sont fabriqués en Chine puis sont expédiés en vrac par les réseaux de transport et de distribution légaux. Des expéditions de plusieurs kilos sont souvent interceptés par les autorités européennes, mais la pureté est rarement déterminés. Une étude en Corée du Sud a signalé des puretés entre 75% et 90% sur des échantillons de poudre en vrac. Les saisies européennes de poudres en vrac comprennent 54 kilogrammes de JWH-018 au Danemark (2012), 21 kilogrammes de JWH-018 en Finlande (2012) et 20 kilogrammes de AM-2201 en Espagne (2013).
Une fois en Europe, les produits sont mélangés à des herbes. Cette forme est principalement destinée à être fumée. Parmi les herbes utilisées comme support, on peut citer les espèces suivantes : Canavalia maritima, Nymphaea caerulea, Scutellaria nana, Pedicularis densiflora, Leonotis leonurus, Zornia latifolia, Nelumbo nucifera ou Leonurus sibiricus[3][4].
D’autre types de substances ont aussi été identifiées dans certains échantillons[4][5] :
- des dérivés d’acides gras ayant des effets proches des cannabinoïdes : oléamide, palmitamide, stéaramide
- des IMAO : harmine, harmaline
- un opioïde : le O-desmethyltramadol
- d’autres molécules dont certaines proviennent des plantes utilisées comme support et d’autres qui auraient été rajoutées
Aujourd’hui, les CS ne se trouvent plus uniquement au sein de mélanges d’herbes à fumer mais peuvent être obtenus sous forme de poudre isolée auprès de certains fournisseurs de RC. Ils peuvent également se trouver sous forme de résine (comme les marques Bang Solid ou Afghan Insense) en réponse à la popularité croissante de la résine de cannabis dans de nombreux pays. On peut aussi en retrouver dans certains e-liquides pour cigarettes électroniques.
Chimie et noms des cannabinoïdes de synthèse
Beaucoup des cannabinoïdes de synthèse ont des noms de code qui ont trait à leur découverte. Dans certains cas, leur nom de code est issu des initiales du nom des scientifiques qui les a synthétisé la première fois : les composés “JWH” viennent de John W. Huffman, les composés “AM” viennent de Alexandros Makriyannis. Dans d’autres cas, ils peuvent provenir de l’entreprise où ils ont été synthétisés : la série «HU» vient de l’Université Hébraïque de Jérusalem, la série CP a été créée par le laboratoire Pfizer.
D’autres peuvent avoir des noms de codes issus de leur nom chimique : APICA pour N-(1-adamantyl)-1-pentyl-1H-indole-3-carboxamide ou APINACA pour N-(1-adamantyl)-1-pentyl-1H-indazole-3-carboxamide
Plus récemment, ceux qui sont impliqués dans le commerce des “legal high” ont commencé à utiliser des noms de code qui ont probablement été choisis pour aider à commercialiser les produits. Par exemple, le AKB-48 est un autre nom utilisé du APINACA. AKB-48 est le nom d’un groupe populaire de filles japonaises qui a été comparé au groupe pop britannique «Spice Girls». Le cannabinoïde synthétique APICA est également appelé par le nom alternatif de “2NE1”, qui est le nom d’un groupe de filles sud-coréenne qui a également été comparé aux Spice Girls. Enfin, le cannabinoïde synthétique XLR-11, semble avoir été nommé d’après le premier carburant liquide développé aux Etats-Unis pour une utilisation dans les avions.
Les cannabinoïdes de synthèse ont des structures variées. On peut distinguer [1][6][7][8] :
- Les naphthoylindoles :
JWH-007, JWH-015, JWH-018, JWH-019, JWH-073, JWH-081, JWH-098, JWH-116, JWH-122, JWH-149, JWH-182, JWH-193, JWH-198, JWH-200, JWH-210, JWH-398, JWH-424, AM-1220, AM-1221, AM-1235, AM-2201, AM-2232, MAM-2201
- Les benzoylindoles :
AM-630, AM-679, AM-694, AM-1241, AM-2233, RCS-4
- Les phénylacétylindoles :
JWH-167, JWH-203, JWH-250, JWH-251, JWH-320, RCS-8
- Les cyclohexylphénols :
CP-47,497, cannabicyclohexanol (ou CP-47,497-C8), CP-55,490, HU-308
- Les naphthylméthylindoles :
JWH-175, JWH-184
- Les naphthoylpyrroles :
JWH-030, JWH-147, JWH-307
- Les naphthylméthylindènes :
JWH-176
- Les adamantoylindoles :
AB-001, AM-1248
- Les cyclopropanoylindoles :
UR-144, 5F-UR-144 (ou XLR-11), A-834,735, A-796,260
- Les autres cannabinoïdes synthétiques :
HU-210, HU-211, WIN-55,212-2
« | ça fait 3 ans que je reste dans les clous et n’achète plus de weed, je reste sur les molécules qui reste non controllées en France (d’ailleurs le Jwh 122 est il illégal ?) et j’ai fait pas mal de blends et le tour du monde des Noïds, et je dis non au 5F- en général, effets secondaire de merde, difficile à doser, “Fear” effect, etc… Je reste ces derniers temps sur l’ AB-FUBINACA (en étant trés prudent sur les dosages !) BB-22, EAM-221 et mon petit chouchou le jwh 122 mais je ne sais pas si il est toujours légal ??? En tout cas moi je ne toucherais plus jamais à un 5F- ! Vous pouvez me croire… | » |
-(Source, shovsori, Psychoactif) |
Reddit a établi une liste assez complète, avec des descriptions aussi détaillées que possible.
https://www.reddit.com/r/Drugs/wiki/cannabinoids
voir aussi Psyckonautwiki
https://psychonautwiki.org/wiki/Synthetic_cannabinoid#Examples
Pharmacologie
Les cannabinoïdes (naturels ou synthétiques) agissent sur des récepteurs appelés récepteurs cannabinoïdes. Il en existe 2 types[9] :
- les récepteurs CB1 sont principalement localisés dans le système nerveux central. Leur stimulation induirait des effets euphorisants et anticonvulsivants.
- les récepteur CB2 sont principalement localisés au niveau du système immunitaire (notamment la rate). Leur stimulation aurait des effets anti-inflammatoires et immunosuppresseurs.
La logique voudrait que les cannabinoïdes synthétiques vendus comme alternatives légales au cannabis (donc pour produire des effets psychotropes) soient préférentiellement agonistes des récepteurs CB1. Néanmoins, la course aux nouveaux produits conduit les distributeurs à mettre sur le marché des molécules pour lesquelles très peu d’informations sont disponibles. Ainsi, il n’est pas exclu que certains CS soient des agonistes préférentiels CB2, donc potentiellement immunosupresseurs. Les composés JWH-015[10], JWH-133[11] et WIN-55,212-2[12] seraient concernés, et potentiellement tous les agonistes CB2 (AM-1241, AM-1221, HU-308, JWH-015, JWH-133, L-759,633, L-759,656, UR-144, 5F-UR-144, PB-22, 5F-PB-22, STS-135, etc…[13].
Prévalence
La prévalence de la consommation des cannabinoïdes synthétiques est largement inconnue. Un certain nombre d’études visant à examiner la prévalence de l’usage de produits “Spice et dérivés” ont été lancées mais leur couverture et leur représentativité reste limitée.
Il existe des différences notables entre les marchés européens et américains, cependant, certaines des données de prévalence les plus robustes viennent de l’étude US 2012 “Monitoring The futur”, qui a identifié la prévalence d’utilisation des cannabinoïdes synthétiques à 8,8% et 11,3% pour les personnes âgées respectivement de 15/16 ans et 17/18 ans[14]. Un certain nombre d’enquêtes européennes signalent également les cannabinoïdes synthétiques, même si elles ne sont pas comparables à l’enquête US en raison des différentes méthodes, des cadres d’échantillonnage et de la terminologie.
Dans l’ensemble, toutefois, ces études déclarent de très faible prévalence. Le Royaume-Uni (Angleterre et Pays de Galles) a posé des questions sur l’utilisation du “Spice” dans deux enquêtes consécutives auprès des ménages et qui ont rapporté des niveaux de prévalence chez les adultes (16 à 64) de 0,2% en 2010/2011 et 0,1% en 2011/2012[15] [16]. En Espagne, une enquête nationale 2010 sur la consommation de drogues chez les étudiants âgés de 14 à 18 ans avec un échantillon de 25 000 personnes, a également identifié de faibles niveaux d’utilisation des produits «Spice» avec 1,1%, 0,8% et 0,4% rapporté respectivement à la prévalence de l’usage sur la vie, l’année dernière et le mois dernier.[17](7). En Allemagne, la ville de Francfort a étudié l’utilisation de mélanges d’herbes et de Spice parmi les étudiants âgés de 15 à 19 ans. Ils ont rapporté des niveaux utilisation lors de l vie de 6% en 2009 et 9% en 2010 [18]. Les élèves déclarant consommer du «Spice» étaient, pour la plupart, des consommateurs de cannabis expérimentés. Enfin, un certain nombre d’études chez des groupes particuliers (clubbers, internautes, etc) avec des échantillons non probabilistes ont généralement identifié des niveaux plus élevés d’utilisation des cannabinoïdes de synthèse que dans la population générale, par exemple avec l’étude de Mixmag 2011, a rapporté des niveaux de prévalence de 10,3% pendant la vie et 2,2% l’année passée.
Mode de consommation
Les cannabis synthétiques (Spice, K2, etc…) se présentent sous la forme de mélanges d’herbe. Ils sont destinés, comme le cannabis, à être fumés.
Les cannabinoïdes synthétiques peuvent aussi être obtenus sous forme purifiée (poudre). Ils peuvent alors être fumés (en les dissolvant dans une solution qui sera pulvérisée sur un support végétal qui lui-même sera fumé) ou vaporisés. Si avec l’ancienne génération de cannabinoides, certains dosaient en mettant des tetes d’épingles dans un joint (à leur risque et périls), avec les nouvelles molécules très potentes (qui se dosent au microgramme) il est impératif de pratiquer la dilution dans du e-liquide et de la vapoter. Sous peine en cas contraire de vivre un très mauvais bad trip, voire plus gravement de faire une OD pouvant être mortelle.
La voie orale est possible. Selon certains usagers, la voie nasale n’aurait pas d’intérêt, probablement en raison du caractère lipophile des CS. Pour la même raison, il semble difficile d’imaginer les injecter.
Dernièrement, des e-liquides pour cigarette électronique sont apparus sur internet contenant des cannabinoïdes de synthèse comme le 5F-AKB48 et AB-FUB[19]
« | Avant de fumer le STS-135 directement (en mettant la poudre dans un joint) nous la fixions sur du tabac pour avoir du tabac qui défonce avec ta méthode. On prenait un grand plat en verre (ceux pour faire des lasagnes par exemple), les bords sont grand et la surface aussi donc il est possible de mettre beaucoup de tabac sans faire déborder le liquide de fixation, de plus. On faisait avec l’acétone pour fixer la poudre, avec un temps de séchage de 2 ou 3 jours (au soleil, dans un plat en verre ça va plutôt vite (1 jour) mais par précautions on faisait plus longtemps) pour des fournées de 200g de “tabac qui défonce”. Cela fonctionne plutôt bien mais le mélange est rarement homogène, le tabac sur les bord du plat à beaucoup plus de poudre et il faut s’y reprendre à plusieurs fois avant de trouver le bon dosage. | » |
-(Source, Nom d’utilisateur, Psychoactif) |
« | j’ai goute un cannabioide 5f-AKB-48 pfff… ! Une puanteur de plastique et residus chimiques hallucinante ! J’ai fume un joint en 2 jours, 4 ou 5 taffes et ca suffit largement, degueulasse, effet trop prononce limite hallus… Beurk ! J’aime pas ca du tout. | » |
-(Source, Drugstore Cowboy, Psychoactif) |
« | Tu peux dénicotiser ou pas ton tabac. Tu prépare ton dosage volumétrique de ton RC dans de l’alcool a 90 dénaturétrouve tes dosage en fonction de ta tolérance
(dosage de yoshinabis de Psychonaut, apparamment il avait une bonne tolérance à l’époque) et tu pulvérise ton mélange alcool plus RC sur ton tabac que tu mets dans une assiette,ou un grand plat a gratin. tu mélange et tu malaxe bien afin que ton mélange soit homogène. et tu laisse sécher, et tu fume |
» |
-(Source, marvin rouge, Psychoactif) |
Aspects légaux (France)
Le 27 février 2009, ont d’abord été classés comme stupéfiants[20] : le JWH-018, le CP 47,497 et ses analogues en C6 (CP 47,497-C6), C8 (CP 47,497-C8) et C9 (CP 47,497-C9), ainsi que le HU-210
Quelques années plus tard, le 19 mai 2015, un classement beaucoup plus large a été décidé[21].
Sont désormais considérés comme stupéfiants :
- HU-210
- HU-243
- XLR-11 ou 5-Fluoro-UR-144
Ainsi que toute molécule appartenant à la famille des :
- Naphthoylindoles ou dérivés du 3- (1-naphthoyl) indole ou 1H-indol-3-yl- (1-naphthyl) méthane :
Notamment : JWH-007, JWH-015, JWH-018, JWH-019, JWH-073, JWH-081, JWH-122, JWH-182, JWH-200, JWH-210, JWH-387, JWH-398, JWH-412, AM-2201, MAM-2201
- Naphthylméthylindoles ou dérivés du H-indol-3-yl- (1-naphthyl) méthane :
Notamment : JWH-175, JWH-184, JWH-185
- Naphthoylpyrroles ou dérivés du 3- (1-naphthoyl) pyrrole :
Notamment : JWH-030, JWH-145, JWH-146, JWH-147, JWH-307, JWH-368, JWH-370
- Naphthylidèneindènes et Naphthylméthylindènes ou dérivés du 1- (1-naphthylméthylene) indène ou 1- (1-naphthylméthyl) indène :
Notamment : JWH-176
- Phénylacétylindoles ou dérivés du 3-phénylacétylindole :
Notamment : JWH-167, JWH-201, JWH-250, JWH-251
- Cyclohexylphénols ou dérivés du 2- (3-hydroxycyclohexyl) phénol :
Notamment : CP 55,940 ; CP 47,497 ; CP 47,497-C6 ; CP 47,497-C8 ; CP 47,497-C9
- Benzoylindoles ou dérivés du 3- (benzoyl) indole :
Notamment : RCS-4, AM-694, AM-679, AM-2233
En 2017, d’autres familles de cannabis ont été classé sur la listes des stupéfiants[22] :
- Indol-3-yl methanone ;
- Indazol-3-yl methanone ;
- Naphthoylpyrroles ou dérivés du pyrrole-3-yl(1-naphtyl) methanone ;
- Naphthylméthylindoles ou dérivés du indol-3-yl-(1-naphthyl) méthane ;
- Naphthylidèneindènes et Naphthylméthylindènes ou dérivés des 1-(1-naphthylméthylene) indène et
1-(1-naphthylméthyl) indène ;
- Cyclohexylphénols ou dérivés du 2-(3-hydroxycyclohexyl) phénol ;
- Dérivés du 3-carboxylate indole ;
- Dérivés du 3-carboxylate indazole ;
- Dérivés du 3-carboxamide indole ;
- Dérivés du 3-carboxamide indazole ;
- Carboxamide pyrrolo[3,2-c]pyridine ou dérivés du 3-carboxamide pyrrolo[3,2-c]pyridine ;
- Thiazolyl indole ou dérivés du 3-(4-thiazolyl) indole.
ainsi que des substances suivantes :
- 5F-AB-FUPPYCA (ou AZ-037) ;
- 5F-PCN (ou 5F-MN-21) ;
- A-836,339 ;
- AB-CHFUPYCA (ou AB-CHMFUPPYCA) ;
- ADSB-FUB-187 ;
- CB-13 (ou CRA-13 ou SAB-378) ;
- EG-018 ;
- FUBIMINA (ou BIM-2201 ou BZ-2201 ou FTHJ) ;
- JTE-7-31 ;
- WIN 55,212-2.
Dosages
Les dosages diffèrent d’un composé à l’autre, il convient donc de se renseigner sur les dosages en amont de la consommation. Beaucoup de cannabinoides de synthèse présentent une puissance significativement supérieure à celle du THC. Elle peut etre deux fois supérieur (pour le CP 47,497 et le C6), 4 fois supérieure (pour le JWH-018) voire 200 fois supérieur (pour le HU-210). AInsi, les doses usuelles et la quantité de poudre peuvent être inférieures à 1mg.
Psychonautwiki donne quelques indications
https://psychonautwiki.org/wiki/Synthetic_cannabinoid#Examples
Mais, dans la pratique, nous nous devons de mettre en garde sur la consommation des cannabinoides, qui se révèle bien plus dangereuse que celle du cannabis. Notamment, parce que la composition exacte du produit n’est généralement pas ou mal connue. Mais, même quand elle est connue, il s’agit de produits potentiellement dangereux et à éviter. Le meilleur moyen de réduire les accidents dûs aux Cannabinoides de synthèse serait la “libération” du cannabis. De plus celle ci permettrait de choisir ses cultivars en fonction des effets attendus et de la RdR.
Effets
Selon le cannabinoïdes, la durée des effets est très variable d’une molécule à l’autre. Elle est plus ou moins longue que celle du THC. Certains symptomes mineurs peuvent persister jusqu’à 24h après la prise. Ainsi indépendament de l’affinité aux recepteurs CB1, certains cannabinoïdes peuvent avoir une demi-vie longue et provoquer une effet psychoactif prolongé (très diifférents du cannabis)
« | A titre personnel, car les effets et les ressentis peuvent varier d’une personne à l’autre.Le MMB-Chminaca et le MMB-Chmiza sont des downers.
Le 5F-PB22, le Fub-PB22 et le AB-Pinaca ont une tendance psychédélique. Le 5F-AKB48, l’AB-Fubinaca, le 5F-ADB ont plutôt l’effet d’une sativa pure avec un high psychique bien prononcé. Les THJ018 et 021, le STS135 ainsi que le JWH122 me font penser à… Les effets d’un shit puissant. Du moins au départ car le phénomène de tolérance apparaît très vite et une fois installé, les effets disparaissent dans leur quasi totalité. Certains combos peuvent s’approcher des effets de certaines herbes. Tout en gardant à l’esprit que ce sont des Noids et qu’ils n’ont que peu de rapport avec la plante ( il y a un risque d’overdose avec les Noids qui n’existe pas avec l’herbe ou le shit ). |
» |
-(Source, Recklinghausen, Psychoactif) |
Risques associés
Peu d’études sont disponibles sur les CS, leur toxicité est donc mal connue. De plus, leur grand nombre et l’apparition régulière de nouveaux produits rendent parfois incertaine la causalité des effets secondaires. La plupart des publications ne comportent pas de caractérisation précise du produit en cause et se contentent d’une appellation “commerciale” (Spice, K2 par exemple) sans vérification biologique. Enfin pour la plupart des produits nouveaux , vendus comme cannabinoides, la réalité de l’effet agoniste sur les recepteurs CB1 et CB2 n’a pas été testée et il peut donc s’agir de produits plus complexes que de “simples” cannabinoides.
https://www.psychoactif.org/forum/uploads/documents/1415029861.pdf
https://www.psychoactif.org/forum/uploads/documents/159/nihms847537.pdf
Il semblerait que les CS exposent les usagers à des effets indésirables comparables à ceux du cannabis. Néanmoins, la forte affinité de certains composés (supérieure à celle du THC) pour les récepteurs CB1 laisse supposer que la gravité d’une intoxication aigue pourrait être supérieure[23]. Et c’est bien ce qu’on constate en pratique. Nous appelons donc à la plus grande prudence, s’il n’est pas possible d’éviter ces produits.
D’autre part, comme précisé dans la section Pharmacologie, les CS n’ont pas tous la même sélectivité vis-à-vis des récepteurs CB1 et CB2. Par conséquent, les profils d’activité ne sont pas nécessairement les mêmes, et le parallèle avec le cannabis trouve ici sa limite.
Toutefois chez des consommateurs de CS, ont été également rapportés :
- des convulsions[25] ,
- des troubles cardiovasculaires[26] ,
- des cas d’insuffisances rénales aiguës auraient également été associés à une consommation de CS parmi lesquels le XLR-11 (ou 5F-UR-144) [27]
Plusieurs décès ont également été rapportés suite à l’usage de CS : un consécutif à une crise cardiaque, l’autre par suicide lors d’une attaque de panique[4].
Voir notamment
http://www.talkingdrugs.org/fr/plus-de-maladies-probables-dues-au-cannabis-synth%C3%A9tique
et les articles en anglais dont il donne les références
Voir aussi
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7093686/pdf/10.1177_2042098620913416.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6904975/pdf/AHJ-11-202.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5999798/pdf/fpubh-06-00162.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6398358/pdf/i2168-9709-9-2-93.pdf
Effets Aigus
Les effets secondaires aigus les plus fréquents sont des tachycardies, en général bien supportées mais pouvant entrainer des complications cardiaques (angor, infarctus), des altérations du comportement, proportionnels à l’effet, pouvant rendre dangereuse la conduite de véhicules, et des réactions oculaires et cutanées, oedeme, rougeur, bouche sèche, yeux rouges. Une bradycardie (rythme cardiaque lent) a aussi été décrite mais bien plus rarement. La TA peut être élevée ou abaissée (peut etre en fonction du moment de la mesure par rapport à la consommation). La plupart des effets aigus disparaissent après 3 à 4 heures.
https://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=182745
http://www.jems.com/article/patient-care/push-dose-epinehrine-temporizing-measure
Mais il faut donc ajouter
des convulsions = certains cannabinoides semblent baisser le seuil épileptogène et des convulsions ont été décrites.
des complications neurologiques graves = coma, dystonies, troubles moteurs etc…, relativements rares et probablement en relation avec une OD A signaler une observation d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral).
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24212384
des psychoses = certains cannabinoides (JWH-018 notamment) semblent entrainer un risque de réaction psychotique sensiblement plus important qu’avec le cannabis. La présence d’antécédents personnels d’épisode psychotique comporte un fort risque de récidive en cas de consommation de cannabinoides.
http://www.hightimes.com/read/study-synthetic-marijuana-causes-catatonic-psychosis
http://www.medscape.com/viewarticle/817745
des accidents cardiovasculaires, probablement liés à la tachycardie et aux effets cardiovasculaires divers chez des personnes fragilisées.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2228270/pdf/nihms38134.pdf
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3470439/pdf/i1551-6776-17-2-177.pdf
http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2011/11/04/peds.2010-3823.full.pdf
des accidents pulmonaires rares (syndrome hémorragique alvéolaire)
http://journal.publications.chestnet.org/article.aspx?articleID=1088295
des insuffisances rénales aigues = liées uniquement au XLR-11 à ce jour. Signalons que la symptomatologie lors des insuffisances rénales est analogue à celle du syndrome d’hyperemèse (voir chapitre suivant) = vomissements , douleurs abdominales…
http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6206a1.htm
Effets Chroniques
Sur le plan chronique les effets immunomodulateurs peuvent suggérer des effets positifs (et la recherche pharmaceutique ayant abouti à la création de plusieurs cannabinoides était réalisée dans ce sens), comme négatifs, mais pour le moment rien de consensuel.
A signaler toutefois le syndrome d’hyperemèse du cannabis avec des vomissements et douleurs abdominales récidivantes, guérissant avec l’abstinence du cannabis. Ce syndrome a également été décrit avec les cannabinoides de synthèse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_cannabino%C3%AFde
http://www.hindawi.com/journals/criem/2014/167098/
La consommation régulière de cannabinoides de synthèse semble pouvoir être associée à des états dépressifs notamment
https://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=182745
Enfin signalons la possibilité d’un syndrome de sevrage plus important qu’avec le cannabis et la plus grande probabilité de dépendance au produit.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23609214
Conclusion
Les cannabinoides de synthèse semblent donc, pour certains d’entre eux en tous cas, posséder un potentiel d’effets secondaires sensiblement plus important que celui du cannabis. Il est donc important de mettre en garde les consommateurs. Toutefois il est difficile de mettre en garde de façon précise contre près de 100 produits différents et par ailleurs la toxicité des cannabinoides semble encore mal connue et la plupart des observations publiées ne comporte pas de caractérisation biologique du produit en cause. Nous espérons vivement que ce chapitre puisse être enrichi et complété dans les mois et les années qui viennent.
Réduction des Risques avec les cannabinoïdes de synthèse
- La description du contenu sur l’emballage ne peut avoir rien avoir avec le véritable contenu;
- La puissance des cannabinoïdes et des différentes préparations sont très variables : commencer par une dose très faible (de taille d’une tête d’allumette) et augmenter les dose avec précaution, donnez vous du temps pour que les doses précédentes s’estompent;
- Se renseigner sur les produits, les effets, les doses et les voies d’administration avant toute prise;
- Évitez de consommer en cas de mauvaise tolérance au cannabis
- Soyez très prudent sur l’utilisation de cannabinoïdes dans des bangs ou des pipes à eau : il est plus difficile de réguler la prise et facile d’en prendre trop;
- Privilégiez les produits sur lesquels on a le plus de recul;
- Dosez le produit avec une méthode précise, éviter tout dosage « à l’œil »;
- Ne pas utiliser en combinaison avec d’autres drogues, en particulier d’autres formes de cannabis, de l’alcool ou des stimulants;
- Les cannabinoïdes synthétiques peuvent exacerber l’anxiété et la paranoïa, il faut les utiliser seulement dans un environnement dans lequel vous vous sentez en sécurité, avec des gens en qui vous avez confiance.
- En cas d’attaque de panique ou de crise d’anxiété, mettez vous assis, la tête en bas, respirer régulièrement et pratiquer la réassurance. Cependant, si il a des symptômes plus graves, comme une comportement délirant ou une détresse respiratoire, il peut y avoir besoin d’une assistance médicale;
- Si vous rencontrez une période prolongée de battement du cœur rapide, ou si vous ressentez des douleurs thoraciques appeler une ambulance;
- L’utilisation de cannabinoïdes peut entraîner le développement d’une tolérance, l’apparition d’une dépendance et des symptômes de manque à l’arrêt;
- Ne pas prendre le volant après avoir consommé.
Témoignages
« | Tout d’abord le JWH-018 se presente , en tout cas celui que j’ai reçus sous un sachet avec une substance jaunâtre en poudre.Ca ne sent pas bon du tout , pas du caca mais pas loin lol
En consommer c est prendre des risques car on ne sait pas ce que ça peut faire de mauvais au corps (cancer à long terme peut etre?). Bref si vous etes consommateur regulier je vous deconseille car ça reste du chimique et depuis toujours on m’a dit de me mefier des produit chimiques pas vous ? Maintenant place à la description point par point, en positif ET negatifs . Positif : ¤ Tres rapide à rouler (soupoudrer du tabac) Je n’ai pas testé en vaporisation et ingestion et douille alors là jamais de la vie avec ça. ¤ Pas d’odeur . personne ne peut deviner ce que vous fumez . ¤ Pas d assechement de la gorge . ¤ Stone exactement comme le cannabis ¤ Donne le sourire et l’envie de rire en groupe , ecouter de la musique ect ¤ Sensation de bien etre ¤ Pas de fatigue le lendemain comme avec les produits biosmoke (gorilla et compagnie) ¤ Pas de parano . Personnelement j’ai souvent des petits moment de parano avec le cannabis , quand je me retrouve seul dans le noir à essayer de dormir ça peut etre assez hard meme pour un consommateur à temps partiel comme moi . ¤ Donne faim comme le cannabis Pour moi ça c est positif mais à vous de voir . Negatif : ¤ Difficile à doser !! attention le bad trip n’est pas loin surtout au debut si vous vous croyez fort , vous savez pas à qui vous avez à faire alors molo … ¤ Gout de chiote (mais assez leger). ¤ Yeux rouges , teint pâle (comme le cannabis) ¤ Peu provoquer un leger mal de tête ¤ Pas d’hallu auditive , c est n’est pas un psychedelique pour moi ¤ La tolerance s installe comme le cannabis donc obligé d’en fumer plus pour avoir les meme effets (d’apres mon pote). ¤ Risque à l achat car pas vendu en France . L’experience du Bad trip , un des pire bad que j’ai vécu : Je revennais d’une petite soirée , mon frere m’a dit “on se fait du jwh ?” , ok j’ai dis . Ayant bu quelques bieres , j’ai eu la main un peu lourde , en effet j’ai mis 3 fois la quantité qu on avait mis les deux premieres fois . Des la premiere là latte j’ai senti que c etait tres fort , effet immediat mais comme un con je gardais bien la fumée et j’ai ai fumé beaucoup . Les effets sont devenu tres intensifs , ingerable et tres desagreables . Je me suis callé sur mon lit et j’avais plus la force de parler , j’était trop mal et voulait que ça s’arrete . Mon coeur battait à fond , il y avait comme des flash blanc qui donnait l impression que ça tappait , j étais au plus mal … Je me suis decidé à bouger pour me faire gerber quelque part , j’ai gerbé mais ça me soulageait que dal . J’ai regerbé car pas d autre idee pour faire baisser les effets . Ca a duré des heures , j’ai pu m endormir entre 3 et 4h apres . Ca m’a fait pensé à ma premiere intoxication au cannabis (gros bad dans les bois , mes potes croyais que j allais y rester lol) . Le lendemain j’etais encore pas trop bien et ce gout immonde me revennait et foutait la gerbe . Le surlendemain plus rien mais j’ai retenu la leçon , mieux vaut pas assez que trop … qui s’y frotte s’y pique … Suite à ça j’en ai pas refumé pendant un moment , et quand ça a eu lieu les doses etaient modérées et tout se passe tres bien 🙂 |
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-(Source, chaos666, Lucid-State) |
« | J’ai testé pour vous le JWH018 […]Bon alors, a faibles doses ca ressemble à du bédo creux. C’est beaucoup moins fun, beaucoup moins sex’ mais bon ca dépanne… Bon par contre, à fortes doses vaporisées c’est du n’importe quoi version ranger dans le cul.
voici le topo : H : Je vaporise une grosse pointe de couteaux (complètement inconscient de ce qui allait suivre) avant d’aller en cours. H+5min : On part en cours avec mozart. (ensuite, je ne pourrait pas établir une chronologie ^^) En sortant de l’immeuble, j’entend un son de cloche (qui doit venir de la rue) mais il résonne de façon très étrange. Je demande à mozart (mais putain c’était quoi ca ?) et j’explose de rire dans la rue. Ca devient très fort, je ne peux pas m’arrêter de rire. Puis, je me sens deconnecté. J’ai l’impression qu’un fossé me sépare du reste de la rue, j’ai l’impression que je comprends vraiment plus rien. Ma vision devient “carrée”. Mes yeux bougent de façon très rapide et précise si bien que je ne percoit le monde que sous forme de “coup d’oeil”, ce qui forme un monde sous forme de carrés bien distinct. C’est du coup nettement moins drole. Angoisse. Angoisse sans aucune raison, c’est juste, une sensation de gêne intense au niveau physique et l’impression ne plus capter grand chose niveau psychique. on marche, on marche… je ne peux résoluement pas prendre le tram alors on décide de se promener pour que ca passe. Mozart achète des clopes, je suis extrèmement nerveux, le sol bouge, je n’arrive pas à rester droit. (Bon, désolé pour ce qui va suivre) Avant d’aller dans le bureau de tabac, j’ai l’impression de me chier dessus. Litteralement. Je sens une grosse envie de faire pipi & co et directement suite à ca, je sens mon pantalon devenir chaud et humide C’est étrange, je reconnait les lieux, je connais ce quartier mais je n’arrive pas à faire les liens, les relations… Ma salive semble etre une sorte de liquide visqueux plein de bulles, mes yeux sont dilatés à l’extreme. On va chercher un kebab. Le temps semble extrèmement long, je n’arrive pas a tenir droit, je me pose contre les careaux visqueux du mur, toujours avec cette impression de me pisser ou chier dessus (hum hum sorry). A vrai dire, je ne vois plus rien tellement mes yeux vont vite. Tout est fouilli, je n’arrive pas à me fixer sur un objet. Les choses me parraissent trop proches de moi comme si j’avais une loupe ou un Fisheye (photo). J’essaye de manger un peu dans la rue. Les aliments sont étranges, ils n’ont pas le gout que je m’imaginais… mais bon, ca me fait du bien de manger un peu. Je me pose enfin devant un episode des griffin avec un valium. *pouf* je dore. Je me reveille deux heures plus tard et jme dis “mais merde, c’était quoi ca ?”. Prose analytique post nawak : A vrai dire, j’ai fait n’importe quoi avec les doses et puis vaporisé c’est très très fort aussi. J’ai eu l’impression que ce calvaire à duré deux heures et pourtant, on a fait que le tour du quartier :s L’angoisse est creuse comme si elle était physique. C’est pas “oh putain je pars dans un délire trop fort” non. Pas de délires juste un sensation de gêne et d’effroi immense et horrible pour le corps. essayez de vous chier dessus en pleine rue pour voir Bon, faites gaffe au surdose de ce produit hein. |
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-(Source, ChapelierFou, Psychonaut) |
« | La poudre que nous avons acheté est la STS-135 […]Nous avons donc décidé de fumer la poudre directement. Avec des doses entre 50 et 100mg, la perche était totale et fonctionnais pratiquement à tout les coups: grosses bouffées de chaleur, envie de bouger, vision déformée, envie de rire pour rien (sans avoir besoin de parler), bref, une bonne balle mais seulement pendant 20 à 30 minutes avec une descente de 10 minutes.[…]
Ce qui est vraiment intéressant avec cette drogue, c’est l’euphorie qu’elle provoque mais attention, car elle est traitre… Rare sont ceux qui on réussi à fumer en entier un pet de STS-135 (ou alors roulé petite feuille ou faiblement dosé).[…] Cette drogue à pas mal tourné, la plupart des gens en retiennent une excellente expérience mais nous avons vu pas mal de gens partir en bad, dont moi. Mon premier bad avec cette drogue a était très violent, j’ai eu l’impression de perdre tout mes sens: – vision stroboscope, avec en prime quelques hallus méchantes (disparition des gens qui parle), – tout ce que j’entendais était déformé, le cerveau semblait même filtrer ce qu’il voulait entendre – les goûts changeaient, l’eau était amer et tout ce que je mangeais avait un gout différent de ce qu’il devrait être (et encore si on arrive à manger, car je n’ai jamais fumé quelques chose donnant plus la pâteuse que ça). – physiquement, il était dur de marcher et la moindre chose touchant mon corps déclenchait un spasme. Un bad comme celui ci m’ai arrivé deux fois, la deuxième fois j’ai réussi à me contrôler en connaissant déjà les effets et en sachant que de toutes façon les effets ne sont pas long (un bad peut durer plus de 30 minutes, 40 en général). Une personne à eu une crise d’épilepsie en fumant sur une partie très dosée du pet. Presque toutes les personnes qui on goûté à cette drogue on au moins subi un bad en voulant essayer de fumer beaucoup dessus. |
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-(Source, Nom d’utilisateur, Psychoactif) |
Références
- EMCDDA (OEDT). Drug profile: Cannabinoïdes synthétiques et “Spice.”
- EMCDDA : Synthetic cannabinoids in Europe
- Wikipedia : Synthetic cannabis
- Fattore L, Fratta W. Beyond THC: The New Generation of Cannabinoid Designer Drugs. Front. Behav. Neurosci. 2011;5:60. doi:10.3389/fnbeh.2011.00060.
- Zuba D, Byrska B, Maciow M. Comparison of “herbal highs” composition. Anal. Bioanal. Chem. 2011;400(1):119–126. doi:10.1007/s00216-011-4743-7.
- NCSL. Synthetic Cannabinoid Chemical Classes and their Trade Names
- Wikipedia : Designer drugs
- PsychoWIKI : Research Chemicals, effets, risques, témoignages
- Wikipedia : Cannabinoid receptors
- Lombard C, Nagarkatti M, Nagarkatti P. CB2 cannabinoid receptor agonist, JWH-015 triggers apoptosis in immune cells: Potential role for CB2 selective ligands as immunosuppressive agents. Clin Immunol. 2007;122(3):259–270
- Xu H, Cheng CL, Chen M, et al. Anti-inflammatory property of the cannabinoid receptor-2-selective agonist JWH-133 in a rodent model of autoimmune uveoretinitis. J Leukoc Biol. 2007;82(3):532–541
- Tanikawa T, Kurohane K, Imai Y. Regulatory effect of cannabinoid receptor agonist on chemokine-induced lymphocyte chemotaxis. Biol Pharm Bull. 2011;34(7):1090–1093
- Psychonaut Forum : UR-144 et immunosuppression. Février 2013
- Johnston, L. D., O‘Malley, P. M., Bachman, J. G., & Schulenberg, J. E. (2013), Monitoring the Future national results on adolescent drug use: Overview of key findings, 2012, Ann Arbor, Institute for Social Research, the University of Michigan, pp. 83.
- Smith, K. and Flatley, J. (eds) (2011), Drug misuse declared: findings from the 2010/11 British crime survey. England and Wales, Home Office, London.
- Office for National Statistics (2012), Drug Misuse Declared: Findings from the 2011/12 Crime Survey for England and Wales. Home Office, London.
- Clinical Committee of the Government Delegation for the National Plan on Drugs (2011), Emerging drugs. Report 6 of the Clinical Committee, Ministry of Health, Madrid.
- Werse, B., Müller, O., Schell, C., Morgenstern, C. (2011), Jahresbericht MoSyD, Drogentrends in Frankfurt am Main 2010, Centre for Drug Research.
- https://www.psychoactif.org/forum/t10394-p1-liquide-cannabis-avec-5F-AKB48-AB-FUB.html
- Classement comme stupéfiants de substances cannabinoïdes contenues dans le « SPICE »
- Arrêté du 19 mai 2015 modifiant l’arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants
- http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Inscription-de-nouveaux-cannabinoides-de-synthese-sur-la-liste-des-stupefiants-Point-d-Information2
- UNODC : Synthetic Cannabinoids in Herbal Products.
- Hurst D, Loeffler G, McLay R. Psychosis Associated With Synthetic Cannabinoid Agonists: A Case Series. Am. J. Psychiatry. 2011;168(10):1119–1119. doi:10.1176/appi.ajp.2011.11010176.
- Schneir AB, Baumbacher T. Convulsions Associated with the Use of a Synthetic Cannabinoid Product. J. Med. Toxicol. 2012;8(1):62–64. doi:10.1007/s13181-011-0182-2.
- Mir A, Obafemi A, Young A, Kane C. Myocardial Infarction Associated With Use of the Synthetic Cannabinoid K2. Pediatrics. 2011;128(6):e1622–e1627. doi:10.1542/peds.2010-3823.
Liens
- Forum cannbinoïdes de synthèse sur Psychoactif
- Synthetic cannabis sur Wikipédia (en anglais)
- Spice Product Vault sur Erowid (en anglais)
- Mega Synthetic Cannabinoid Discussion : Partie 1 , Partie 2 , Partie 3 (en anglais)
- EMCDDA : Synthetic cannabinoids in Europe
Documents de l’OMS sur plusieurs cannabinoides de synthèse